Commandé par l’association Sports et Loisirs, ce blason est l’œuvre de 4 personnes : Jean Philippe Moyne, à l’origine de l’idée, René Cochet, responsable de la partie recherches et du suivi de l’œuvre, Monsieur Valla, chargé de la conception et de la description de l’écusson et Claudine Multon, qui a eu la difficile tâche de réaliser le blason.

Description du blason :
Ecu de sinople chargé d’une silhouette humaine représentant le martyr de Saint Baudille décapité en 271. Il est revêtu d’une aube de gueule et d’une dalmatique d’argent. Il a la tête tranchée posée à ses pieds. Il tient à sa droite une palme d’argent symbole du martyr. Au clef d’argent chargé :
– d’outils de carrière représentant notre ancienne industrie,
– des ustensiles de Néolithique symbolisant la découverte archéologique de la grotte du château de Brotel,
– d’un casque de guerrier rappelant notre occupation Gallo Romaine.

Blason de Saint-Baudille de la Tour

L’écu est posé sur un pont à un arche d’argent maçonné de sable, jeté sur une rivière fasse et ondée d’argent (l’Amby). Le dit pont est accompagné de deux dauphins. Dauphins d’azur bordés de gueules symbolisant le Dauphiné. Le tout est timbré d’une couronne rappelant d’un côté : le château des Mouches et la Tour de Baix et les maisons fortes comme la ferme des Dames, véritables forteresses tournées vers le royaume de la Savoie. Le château de Brotel, surveillant de son éperon rocheux l’accès de la vallée de l’Amby. L’ensemble de cette couronne murale est soutenu par un listel portant les inscriptions « Saint Baudille de la Tour ».

Inauguration de l’Eglise de Saint-Baudille à Nîmes

Inauguration de l’Eglise de St Baudille à Nîmes (selon le journal de l’époque – 1877)
Cet édifice religieux fut érigé au lieu dit les 3 fontaines, à l’endroit même où Baudillius fut décapité.
La légende prétend que la tête du martyr tomba en 3 bonds successifs. Ainsi naquit sur les traces
ensanglantées de ces 3 rebonds, 3 fontaines resplendissantes.